Le Bio-Impédancemètre que j’utilise est un dispositif médical. Indolore, la mesure est effectuée en tenue et en position assise.

Il mesure (entre autres) :

Il s’adresse à tous, avec ou sans objectif de prise de masse musculaire, sèche ou perte de masse grasse.


Définitions des paramètres de votre Analyse Corporelle par Bio-Impédancemétrie BIODY XPERT ZM2

Angle de phase :

Cet indicateur se situe en haut de l’étude en pièce jointe. C’est une donnée intéressante en prévention mais également pour vérifier votre condition physique. La réactance reflète la quantité de cellules, la résistance, le volume des compartiments hydriques et la phase la fonctionnalité de la membrane cellulaire. C’est un véritable indicateur de santé et de forme, allant de 0 à 10. En médical, on l’utilise entre autres pour suivre les personnes atteintes de maladies graves comme le cancer, en milieu sportif et Fitness c’est un indicateur de forme. Chez les personnes en bonne santé, il varie très peu, mais peut baisser du fait d’une mauvaise condition physique passagère (exposition à de fortes chaleur, après un état grippal…).

IMC :

Il s’agit du poids divisé par la taille au carré (P/T2). Si l’IMC est compris entre 18,5 et 24,9, il est considéré comme rentrant dans la fourchette de normalité. En dessous de 18,5 il est trop faible et au-dessus de 24,9, trop élevé. Cet indicateur se situe en haut de l’étude BIA. Nous n’en tiendrons pas compte du fait que la masse musculaire influe autant que la masse grasse.

Les écarts théoriques :

Ils permettent de vous situer par rapport à des valeurs de référence qui tiennent compte du sexe, de la taille, du poids et de l’âge. Ils sont de l’ordre de 3 : La masse musculaire, la masse grasse et l’eau totale.

La cible :

Elle est une représentation des composantes du corps et du bon ou moins bon niveau des matières qui le compose. Le positionnement des billes dans les indicateurs de couleur est une représentation de votre équilibre corporel.

Indices comparatifs :

Ils permettent d’évaluer votre équilibre avec un rapport comparatif allant de 0 à 2, la valeur de référence est de 1.

Masse grasse :

L’objectif est de la ramener au plus proche de 1.

Masse musculaire :

Plus le chiffre est supérieur à 1, plus la masse musculaire est importante. Un chiffre légèrement élevé sera donc bénéfique pour la santé et le vieillissement.

Masse osseuse :

Plus le chiffre est élevé plus cela signifie une masse osseuse importante.
Un chiffre élevé sera donc également bénéfique pour la santé et le vieillissement.
La masse osseuse se développe conjointement à la masse musculaire, davantage avec le renforcement musculaire (musculation poids de corps, en salle, haltérophilie, Crossfit…) et les sports à impacts (boxe, arts martiaux, krav-maga, gymnastique…).

Charge en muscles et charge totale :

Le squelette, les tendons qui fixent les muscles aux os et les articulations sont soumis à des tensions plus ou moins importantes en fonction du niveau de masse musculaire et de poids total de la personne. Une trop forte tension peut être dommageable, et donc sujet à risque de blessures. Le rapport entre le niveau de votre squelette, votre niveau de masse musculaire et de poids est un indicateur important.

Métabolisme de base :

C’est la dépense énergétique minimale donc nécessaire pour maintenir les fonctions vitales de l’organisme lorsqu’il est au repos. Il est donné sur la base de 24 heures. Il inclut la dépense des organes et le maintien de la masse musculaire.

A noter l’importance du renforcement musculaire lors d’un déficit calorique pour éviter la diminution du métabolisme
de base et de la masse musculaire : la reprise pondérale (effet yo-yo) sera autrement inévitable.

Dépense énergétique :

C’est la quantité totale d’énergie dépensée par l’organisme au cours d’une journée de 24h. C’est le métabolisme de base x le niveau d’activité physique (NAP) Ici, elle a été estimée sur la base d’une activité :

Apports énergétiques conseillés inférieurs et supérieurs :

Apports énergétiques conseillés inférieurs et supérieurs :
L’objectif étant d’avoir une alimentation équilibrée en calories par rapport à la dépense énergétique estimée.
Le plan alimentaire établi ensemble devra respecter l’apport énergétique inférieur afin de respecter les besoins vitaux de votre organisme et de ne pas le mettre en restriction (qui aura par conséquence une reprise quasi-inévitable, effet yo-yo).

Masse protéique métabolique :

Ce sont les protéines contenues dans la masse cellulaire active, donc le résultat des protéines totales moins les protéines non métaboliques (collagène + élastine …). Si la masse cellulaire active est élevée et que l’eau intra cellulaire est normale, le niveau de protéines métaboliques est
élevé.
Ces 3 indicateurs BCM (masse cellulaire active), ICW (eau intracellulaire) et Protéines métaboliques sont très utiles en préparation sportive de haut niveau.

Eau totale en litres :

Il s’agit de toute l’eau totale contenue dans le corps.

Masse grasse brute en Kg :

Il s’agit du tissu graisseux sans son eau. La masse grasse ne doit être ni trop élevée, ni trop faible. La fourchette basse correspond à un % du poids de masse grasse par rapport au poids total et ne doit pas être inférieur à 7% pour les hommes et à 12% pour les femmes. La fourchette haute de bon équilibre est indiquée dans la colonne « Référence estimée », elle est variable en fonction du sexe et de l’âge.
L’objectif sera selon votre profil, d’inverser les chiffres de la masse grasse brute et de la masse musculaire squelettique, voire d’augmenter l’écart.

Masse grasse à hydratation constante :

Le % de masse grasse est influencé par le poids total, puisque c’est un % du poids. Une personne sur-hydratée aura donc un poids plus élevé et par voie de conséquence un % de masse grasse plus faible. Avec la tuile « Masse grasse à hydratation constante » on recalcule votre poids en vous repositionnant sur une base d’hydratation idéale car le résultat de la masse grasse dans ce cas-là ne sera pas influencé par le niveau d’hydratation qui fait fluctuer votre poids, donc le % de masse grasse.

Masse hors graisse :

C’est la différence entre le poids et la masse grasse à hydratation constante.

Pour ces 3 paramètres et atteindre un équilibre idéal, l’objectif sera un rééquilibrage alimentaire et hydrique de même que des séances de renforcement musculaire en priorité sur le cardio-training.

Contenu minéral osseux :

Donnée très importante en milieu médical pour certaines pathologies ou pour du dépistage de l’ostéopénie et de l’ostéoporose. Dont Solides extras cellulaires : Il s’agit du contenu minéral osseux + des protéines non métaboliques comme le collagène et l’élastine et dont Minéraux non osseux : il s’agit des minéraux contenus dans les cellules comme par exemple le potassium.

Masse musculaire squelettique :

Il s’agit de ce que l’on appelle communément « les muscles ». Ils sont environ 600 et sont rattachés au squelette.
L’objectif sera selon votre profil, d’inverser les chiffres de la masse grasse brute et de la masse musculaire squelettique, voire d’augmenter l’écart.
Rapport sur la MHG (Masse Hors Graisse) :
< 51% : Masse musculaire insuffisante par rapport au reste de la masse hors graisse (squelette, peau, viscères)
Ou
> 51% : Bonne masse musculaire par rapport au reste de la masse hors graisse (squelette, peau, viscères).

Masse sèche hors graisse en Kg :

Il s’agit de la masse maigre sans son eau, c’est-à-dire toutes les protéines et tous les minéraux.
Dans le cadre d’une nouvelle analyse, l’étude de l’évolution de la masse sèche hors graisse est particulièrement intéressante pour vérifier lorsqu’il y a une fluctuation de poids : ce composant nous indiquera s’il n’y a pas de perte importante ou régulière de masse sèche hors graisse dans l’historique auquel cas cela entend que l’organisme puise dans les réserves protéiques ce qui n’est pas souhaitable.

Masse cellulaire active (BCM) :

C’est l’ensemble des cellules de notre corps. Elle est composée d’eau intracellulaire et de protéines métaboliques. Le niveau de performance d’un sportif peut être affecté par un niveau d’hydratation trop bas ou trop haut de cette masse cellulaire.

Equilibre hydrique :

Donnée fondamentale. C’est le rapport entre l’eau intracellulaire et l’eau extracellulaire. L’important est d’essayer de rester dans un écart ne dépassant pas + ou – 3 points par rapport à la valeur de référence. Une des principales causes de déséquilibre est due à un excès ou une insuffisance de sodium.

Equilibre hydrique hors graisses :

Le rapport eau extracellulaire sur eau intracellulaire n’est pas le même dans le tissu graisseux que dans les autres tissus. Pour une analyse plus poussée, on prendra aussi en compte le taux d’hydratation hors graisse. Cette « tuile » prend également en compte le taux d’hydratation global hors graisse. Les deux barres indiquent le rapport eau extracellulaire / eau intracellulaire, les deux triangles indiquent les quantités en tenant compte du taux d’hydratation.
Dont « Ecart théorique eau extra cellulaire hors graisse » en litres : c’est la quantité d’eau extracellulaire hors graisse en litres par rapport à une référence estimée en plus ou en moins.
L’eau extracellulaire, c’est l’eau qui circule dans nos veines, dans le système lymphatique et l’eau interstitielle.
Dont « Ecart théorique eau intra cellulaire hors graisse » en litres : c’est la quantité d’eau intracellulaire hors graisse en litres par rapport à une référence estimée.
L’eau intracellulaire, c’est l’eau contenue dans nos cellules.

Hydratation hors graisse :

Donnée fondamentale, c’est une « tuile » à consulter dans tous les cas de figure et son suivi dans historique est aussi très important. Alors que le niveau d’eau dans la couche graisseuse est constant, le niveau de l’eau dans les autres tissus varie en permanence. Ce taux permet d’avoir une bonne représentation de votre hydratation quel que soit votre % de masse grasse.
La valeur de référence est de 72,2%, mais peut varier en fonction des personnes, du moment dans la journée ….
L’important est d’essayer de ne pas descendre en dessous et 69% et de ne pas dépasser 76%.

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