Au cours de la digestion du lait, des produits laitiers ou du fromage, la dégradation de la caséine (protéine du lait) libérerait de la casomorphine, un peptide qui activerait les récepteurs du cerveau liés à la dépendance, tout comme le ferait les opiacés.

D’où cette sensation de « quasi plénitude » qui survient après la consommation du biberon de lait chez le bébé, ou chez l’adulte après dégustation d’un plateau de fromages, ou d’envie et de manque lorsque ces aliments ne sont plus disponibles.

Cette addiction a tout son sens à l’origine dans le monde des mammifères y compris l’être humain : elle sert à attirer et protéger le petit près de sa mère pour pouvoir se nourrir et ainsi survivre.

Comme pour n’importe quelle forte attirance pour un aliment, (chocolat…) le circuit de récompense est en place. Le réconfort apporte et calme l’anxiété, le stress, la fatigue, et les émotions négatives en lien avec sa consommation. Il s’agira donc d’éviter les situations de stress, fatigue, vulnérabilité et de trouver une autre habitude plus saine pour se détendre et prendre soin de soi.

L’homme n’est pas adapté́, au niveau de son système enzymatique, pour boire du lait de vache donc ne l’est pas davantage pour manger du fromage issu de celui-ci.

Alors deux possibilités :

  1. Pour se sevrer du fromage ou de n’importe quel aliment addictif, comptez 3 semaines sans consommation. Mais le fromage contient aussi pleins de bonnes choses, notamment des lactobacilles favorables à l’équilibre de la flore intestinale et vaginale.
  2. Ou opter pour sa modération : puisque comme toute chose c’est l’excès qui pose problème !
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